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Apprendre

Les espèces principales avec lesquelles vivent les pêcheurs basques sont l’anchois du Cantabrique, le maquereau, le thon blanc du nord et le thon rouge.

Ils pêchent également de nombreuses autres espèces. Quelles qu’elles soient, toujours en utilisant les techniques qui traitent le mieux possible le poisson, pour assurer ainsi la qualité optimale de ces dernières. Des techniques qui, en outre, garantissent la durabilité des zones de pêche et la conservation des ressources marines. Et si la pêche basque se différencie sur un point c’est sur la sélectivité et la durabilité des engins de pêche utilisés.

La profession

Une profession, une manière de vivre et de comprendre la vie, un art millénaire qui a permis de créer nombreuses grandes civilisations.

Et en effet, beaucoup de choses ont changé et la profession s’est améliorée depuis longtemps, mais là n’est pas l’essentiel : Nous continuons à vivre collés à la mer, sentant le sel et klaxonnant lorsque nous entrons dans le port avec le bateau plein de pêche. Nous continuons à voir les mouettes entrer dans le port par mauvais temps, avec deux marées hautes par jour, et nos ports sont toujours pleins de vie.

Formez-vous pour l’avenir. Informez-vous sur les possibilités offertes par l’école maritime.

Visitez le site Internet de l'école de pêche nautique de Pasaia

“Nos élèves savent que l’avenir passe par l’adaptation aux nouvelles technologies de pêche d’une manière responsable.”

Mikel Arrieta Directeur de l'école de pêche nautique de Pasaia

La pêche, la profession tournée vers l’avenir

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“Vous ne pouvez pas imaginer tout ce qui se passe dans la tête lorsque vos mains tissent sans penser.”

Olga Campandegi Ramendeuse de Hondarribia, 33 ans de mandat.

“Lorsque les rues sont désertes et ressemblent à une ville fantôme, les criées sont pleines de vie.”

Nerea Tejedor Secrétaire des associations de pêcheurs de Pasaia, 22 ans de mandat

“Être pêcheur c’est plus qu'une profession. C’est une manière de vivre et de comprendre la vie.”

Xabier Aguinaga Marin dans le Gure Ama Martina, 4 ans d'expérience

“Celui qui aime profondément la mer ne la laisse jamais de côté.”

Iñigo Uranga Propriétaire et skipper Izaskun Berria, Getaria, 34 ans d'expérience
Nous continuons à consommer du poisson capturé la nuit précédente. Nous continuons à savourer ce que signifie le mot « frais ». Nous continuons à profiter de chaque « bestiole » à sa saison. Et surtout, nous continuons à être fiers de nos arrantzales.

De la mer Cantabrique à votre plat

L'importance de connaître l’origine de ce que nous mangeons. Découvrez le cycle de vie de la mer, comment vivent et travaillent les arrantzales basques, leurs engins de pêche et tout ce qui est lié à la mer et à la tradition marinière.

Thon rouge

De Juin à octobre

C’est le plus grand de tous les thons et le plus prisé, car sa chair, de couleur rougeâtre et assez grasse, est très appréciée. Sa grande taille, sa vitesse et sa force ont suscité l’admiration des pêcheurs dès l’antiquité. Il est pêché à la canne à appât vivant et peut peser jusqu’à plus de 100 kilos.

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Maquereau

De février à avril

Une espèce qui avait peu de valeur commerciale jusqu’à il n’y a pas si longtemps, mais qui a pris une grande importance ces dernières années sur le plan gastronomique. Le maquereau est généralement proche de nos côtes lorsqu’on le pêche, et même si ce poisson est plus « dur » que l’anchois, il est également pêché le jour même pour conserver sa fraîcheur.

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Anchois du Cantabrique

De mars à mai

L’anchois est l’un des poissons les plus sensibles et délicats. C’est le joyau de la couronne de la gastronomie. Ici, c’est la fraîcheur qui fait tout. Cela n’a rien à voir de manger un anchois pêché à minuit la veille et un anchois pêché à 6 h du matin juste avant d’entrer au port. Voilà pourquoi les arrantzales basques le pêchent le même jour.

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